Une consultation nationale sur la loi pour réguler les prix et punir la spéculation

Le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro a demandé dimanche au peuple vénézuélien de soutenir l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante qui permette de légiférer pour stimuler la nouvelle économie du pays.

« La spéculation est l’arme principale de la guerre économique. Ma réponse est de prendre soin de l’emploi, de prendre soin du revenu jusqu’à la Constituante et ensuite, le pays aura la possibilité de sortir une loi du plus haut niveau, conforme à la Constitution, et d’autres mesures de justice qui nous donne le pouvoir suffisant pour nous, le peuple et le Gouvernement, nous régulions les prix des produits dans le pays, » a affirmé Maduro.

Pour cela, il a demandé à la Commission Présidentielle pour la Constituante de faire une consultation nationale sur la loi pour réguler les prix et punir sévèrement ceux qui recourent à la spéculation : « Une consultation nationale pour une loi et pour un ensemble d’actions de la Constituante (…) Nous avons besoin de renforcer le plan, » a-t-il souligné depuis la Salle Ríos Reyna, du théâtre Teresa Carreño, à Caracas.

Le Venezuela, le pays le plus égalitaire

D’autre part, il a signalé : « Avec les guarimbas et l’inflation induite » par les secteurs de déstabilisation, le Venezuela est connu dans le monde comme le pays le plus égalitaire.

« Selon les statistiques certifiées par les organismes des Nations Unies, le Venezuela est le pays le plus égalitaire de toute l’Amérique Latine et des Caraïbes. Nous avons le record de l’indice de GINI dans la distribution de la richesse nationale. »

Maduro a évoqué le fait que la Révolution a distribué la richesse grâce à l’investissement dans la construction de logements, dans la santé, dans l’éducation, dans les loisirs, dans la culture et dans la création d’emplois. « L’année dernière, nous avons investi 70% du revenu national dans la vie sociale du peuple, dans les Missions et les Grandes Missions, » a-t-il noté.

Texte/Freidder Alfonzo – Correo del Orinoco

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos