Les États-Unis continuent de promouvoir des plans pour que les élections parlementaires au Venezuela, convoquées par le Conseil national électoral (CNE) pour dimanche le 6 décembre prochain, n’aient pas lieu.

L’appel du CNE lancé en juillet dernier, donne suite à un précepte constitutionnel, qui a pour objectif de renouveler le pouvoir législatif pour la période 2021- 2026. Cependant, la droite réactionnaire internationale continue de « diaboliser » l’organe directeur parce que « ses plans ne sont pas électoraux » puisqu’ils n’ont pas, par la voie électorale, de possibilités de victoire ».
Cette droite déclarera la fraude parce que c’est le modèle de conduite de la droite internationale non seulement pour le Venezuela, mais aussi appliqué par le monde entier, dont un exemple est la Bolivie avec Evo Morales, maintenant la Biélorussie avec l’affaire Alexandre-Lucashenko, entre autres.
Une autre question à cet égard est celle de la légitimité, tout en notant que la droite s’excuse de l’absence présumée d’observateurs internationaux le jour du scrutin.
Josep Borrel, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, a déclaré que si les conditions n’étaient pas remplies, il n’enverrait pas d’observateurs internationaux.
Les États-Unis se basent sur le fait qu’il n’y aura pas d’élections au Venezuela, et toutes les organisations qui en font la demande remplissent le rôle vil et méprisable de beaucoup de ceux qui sont envoyés par l’empire.
Commission parallèle
D’autre part, le rapport préparé par la mission d’enquête indépendante au Venezuela du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU) est une « commission parallèle » qui a été « articulée en 2019 » par un « groupe de pays qui s’alignent sur la stratégie de déstabilisation des États-Unis consistant à établir un faux dossier contre notre pays. Ce rapport est un faux positif qui trouve son origine dans le gouvernement américain, dans l’OEA et dans le groupe de Lima.
Le rapport de l’ONU ne sert que « d’instrument politique » car « il ne criminalise pas seulement le gouvernement du Venezuela, mais il est aussi l’excuse d’un groupe international pour faire un front commun, pour nier la légitimité des élections du 6 décembre.
Ce rapport de l’ONU n’est que le prélude à la tournée de Mike Pompeo (secrétaire d’État américain) dans les pays d’Amérique latine qui ont rejoint le plan d’ingérence du gouvernement américain, qui appliqueront bientôt de nouvelles sanctions contre la nation vénézuélienne.
Les candidats du Bloque de la Patrie « sont déployés au combat, en route vers une grande victoire, pour reprendre ce porte-avions anti-patriotique et anti-impérialiste au service de l’empire criminel américain qu’est devenue l’Assemblée nationale.
Pedro Carreño
redangostura / traduit par Venesol
