L’équipe d’avocats du président étasunien Donald Trump a affirmé jeudi que « de l’argent communiste » en provenance du Venezuela, de Cuba et de la Chine aurait aidé à créer un logiciel qui aurait modifié les résultats des élections du 3 novembre dernier que, selon les médias, le démocrate Joe Biden a gagnées. Dans ce nouveau récit destiné à alimenter l’idée de fraude aux dernières élections, les avocats de Trump dénoncent l’ancien président du Venezuela Hugo Chávez qui, sept ans après sa mort, serait un acteur important de cette opération !
Lors d’une conférence de presse, l’équipe de défenseurs de Trump a affirmé avoir des preuves d’un « mécanisme » de fraude pendant le vote dans plusieurs États du pays. L’avocate Sidney Powell a affirmé qu’ils ont connaissance de « l’influence massive de l’argent communiste à travers le Venezuela, Cuba et probablement la Chine et de son interférence » dans les élections étasuniennes.
Selon Powell, Chávez aurait coordonné la création d’un système de vote de l’entreprise Dominion et d’un logiciel de Smartmatic pour s’assurer que « jamais, il ne perdrait une élection. » Cette technologie aurait été utilisée pendant le décompte des voix des dernières élections étasuniennes.
Citant un « témoin sérieux » qui soi-disant aurait été avec le défunt président vénézuélien quand il a lancé ce logiciel, Sidney Powell a défendu sa théorie sur les élections. « Dès qu’on a vu que plusieurs États fermaient les bureaux de vote le soir des élections, on a su qu’il se passait la même chose ici » a-t-elle déclaré.
« Le logiciel a été créé avec tellement de variables et tellement de portes dérobées qu’il peut se connecter à internet ou à des mémoires USB bloquées (…) mais l’une de ses caractéristiques les plus efficaces, c’est sa capacité à changer les votes, » a ajouté Powell. Selon l’équipe du président, un algorithme a été utilisé sur les machines de vote pour « prendre un certain pourcentage de voix » à Trump et les donner à Biden.
Pour sa part, l’avocat personnel de Trump, Rudy Giuliani, a déclaré : « Nous avons utilisé principalement une machine à voter vénézuélienne, en grande partie, pour compter nos voix. Si nous permettons cela, nous nous transformerons en Venezuela. »
Cuba nie toute ingérence
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a démenti la soi-disant ingérence du Gouvernement de son pays dans les dernières élections étasuniennes et qualifié ces accusations sans preuves de « pure calomnie ». « Contrairement à la politique actuelle du Département d’État des États-Unis, Cuba n’interfère pas dans les élections des autres pays, » a-t-il tweeté.
La réponse de Smartmatic
Après la conférence de presse, Smartmatic a publié un communiqué de presse affirmant qu’ils n’ont « jamais » été la propriété, financés ou soutenus par « aucun Gouvernement. »
Sur sa soi-disant relation avec le système de vote de Dominion, Smartmatic a souligné que jamais elle n’avait fourni « aucun software, hardware ou autre technologie » mais qu’il s’agit, en réalité, de deux entreprises en concurrence sur le marché.
Source : https://albaciudad.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos